Vendredi Soir
Parti pour faire la fête
Viens avec moi
Tu Suns Baby…

1/ C’est vendredi soir, fini le boulot et la fac,
Fait que, je m’en vais traîner à la SAQ.
Je prends les «aff» et le liquide pour la fête.
Faut que je bouge au studio, ben alors je m’apprête.
Réception des textes, des clopes, et du briquet,
Je suis toujours en retard, «comme d’hab»… je suis l’africain.
Ligne bleu direction Jean Talon, puis Métro Jarry,
Chez mon pote Nabo où tous mes gens attendent que j’arrive.

Refrain
Vendredi soir on est en feu dans tous les quartiers
Partant de rien jusqu’à avoir les yeux écartés.
Vendredi soir on est en feu dans tous les quartiers
Viens avec nous si tu sais comment t’éclater
Vendredi soir on est en feu dans tous les quartiers
Partant de rien jusqu’à avoir les yeux écartés.
Vendredi soir on est en feu dans tous les quartiers
Viens avec nous si tu sais comment t’éclater


2/ Sorti du studio, préparation pour le club,
Faut que je dégage, mais pour l’instant mon ventre réclame.
Dispersion du groupe, pour la croûte, et moi je décale au BK,
Affamé et oubliant que j’ai l’estomac délicat.
Arrivé à l’apparte, je dépose tous les hits,
Ma copine qui écoute, se sent seule, je l’invite.
Puis on joue à touche-touche, sous les couches louches,
De la chambre à la douche, puis on sèche et c’est le push-push.
So fresh so clean? Décollage (oui)
Une belle voiture nous attend pour le temps des beaux dommages
J’appelle les frères pour les estimations
De la teneur de la foule et les bonnes destinations.
Regroupement de la clique, on se saoule au QG.
Dans un coin tranquille, jusqu’à avoir les yeux figés.
Minuit approche, un dernier verre et c’est le démarrage,
Je range mon cell, et je sors la gum, de son emballage.

(Refrain)

3/Et le putain de line-up se fait sentir,
Le début du massacre qui donne envie de disappear,
Trop bourré pour faire de l’attitude je m’habitue,
Quand le bouncer à l’entrée fait son capitaine
Il gueule, voit la guest, nous regarde et fait sa vache,
Quand j’accroche des billets que je glisse dans sa poche.
Puis on rentre dans foule, et le son nous envoûte,
Dans le salon, on s’assoit, et on imite les grands ducs.
À l’intérieur je fournis des bouteilles à mes compères,
La serveuse me sourit, comme si j’étais son père.
Je lui donne un gros tips, elle me tâche de son lip-sil,
Que ma belle ne fait que lancer de missiles.
Avec un peu de champagne on oublie tout,
Jusqu’à 3h, qu’à la fin on oublie les manteaux.
Ma tête tourne… mais pas le temps pour foutre le trouble.
Faut que je parte dans mon coin et que je goûte des courbes.